NOUVELLE PASSE D’ARMES, par François Leclerc

Billet invité.

Une discussion sur la dette grecque ne va plus pouvoir être repoussée après le coup de pouce que Mario Draghi vient de donner, venant à l’appui du FMI et sortant de son effacement de ces derniers jours. Considérant que son allégement ne faisait pas discussion, il a estimé qu’il allait falloir se pencher sur le sujet dans les prochaines semaines. Le sommet de la zone euro avait vu les choses autrement et renvoyait à une première revue satisfaisante du futur plan l’examen de la dette, c’est-à-dire dans de longs mois.

LE NOUVEAU PLAN POUR LA GRÈCE DÉJÀ CONDAMNÉ, par François Leclerc

Billet invité.

Pour le moins mitigés, leurs résultats sont là : François Hollande a empêché la sortie de la Grèce de l’euro et Angela Merkel une restructuration de sa dette. Mais cela ne fait pas un véritable plan pour autant. Il ne suffira pas d’imposer un nouveau fardeau à la Grèce – plus il sera lourd, moins le plan sera crédible – deux tâches restent à accomplir : comment le rendre vraisemblable a minima et le boucler financièrement ?

SCHÄUBLE SAVONNE LA PLANCHE, par François Leclerc

Billet invité.

C’est à peine fini que cela recommence. Un pont financier permettant à la Grèce d’honorer ses échéances envers la BCE et ses arriérés envers le FMI, avant que le nouveau programme soit adopté, ne parvient pas à être dégagé entre les créanciers européens. L’Eurogroupe d’hier, qui y était consacré, a renvoyé la question pour étude à son groupe de travail, qui fait les fonds de tiroir…

« C’EST DIFFICILE, C’EST LA DÉMOCRATIE… », par François Leclerc

Billet invité.

Si les certitudes font défaut à propos de la Grèce, les inconnues ne manquent pas. Le 24 avril abandonné, le 11 mai est la nouvelle date butoir à laquelle l’Eurogroupe pourrait désormais aboutir à un accord avec le gouvernement grec, la veille d’un nouveau remboursement du FMI. Les négociations sont au point mort, les membres du gouvernement grec opposant un optimisme de façade à des dirigeants européens qui n’y croient plus et le font savoir, leurs calculs déjoués et leur intransigeance sans effet. La réforme du droit du travail et des retraites, l’augmentation de la TVA et le … Lire la suite

LA CORDE EST TRÈS TENDUE… par François Leclerc

Billet invité.

Rejetant l’ultimatum de Jeroen Dijsselbloem lui enjoignant de solliciter une extension du plan de sauvetage existant qui lui lierait les mains, le gouvernement grec a répliqué en annonçant qu’il allait lui adresser une demande d’extension du financement européen, pour 4 ou 6 mois suivant les sources. En l’assortissant de trois garanties : pas de retour en arrière sur les réformes déjà réalisées, poursuite de la réalisation d’un excédent budgétaire primaire, et remboursement intégral des créanciers. En contre-partie, le gouvernement grec serait libre de mener sa politique de réformes, dans l’attente de la mise en forme et de l’adoption … Lire la suite

Tic-tac, tic-tac… par François Leclerc

Billet invité.

Le secrétaire général de l’OCDE Angel Gurria et la directrice générale du FMI Christine Lagarde avaient chacun de leur côté préparé hier le terrain d’un accord, mais cela n’a pas empêché la réunion de l’Eurogroupe d’achopper dans la nuit sur un point dur préliminaire.

Le gouvernement grec se refuse à toute formule basée sur une extension du plan de sauvetage, qui se termine à la fin du mois, et réclame un nouveau programme, tandis que Wolfgang Schäuble campe sur ses positions : « Nous avons ce programme, soit il est mené jusqu’au bout, soit il n’y a … Lire la suite

LES GRECS VONT-ILS ÉCHAPPER À LEUR TRAGIQUE DESTIN ? par François Leclerc

Billet invité.

Il n’est pas attendu de la réunion de l’Eurogroupe d’aujourd’hui qu’elle clarifie cette interrogation, celle toute proche et de la dernière chance du 16 février y pourvoira. Comme Pierre Moscovici a cru devoir hier le préciser, « le scénario n’est pas une sortie de la Grèce de l’euro », mais celle-ci n’a jamais été aussi proche sans qu’il ne contribue à l’éloigner. Accusant Wolfgang Schäuble d’exiger « des choses irrationnelles », Alexis Tsipras a déclaré devant le Parlement : « Schaüble peut nous le demander de n’importe quelle façon, nous ne demanderons pas d’extension du plan d’aide ! … Lire la suite